histeria proletária do betão


É lamentável o que aconteceu a Maria Zaal com a venda dos terrenos auersbergerianos, pensei eu na poltrona de orelhas. Onde havia, ainda há vinte anos, os mais belos prados e pastagens, elevam-se agora dezenas de vivendas, cada uma mais feia que a outra, em grande parte aquilo a que se chamam casas pré-fabricadas, que os seu compradores podem encomendar directamente nos armazéns das imediações, cubos de betão horríveis, com telhados baratos de eternite ondulada, pregados por desleixados mestres do seu ofício. Onde havia um pequeno bosque, onde, na Primavera, florescia um jardim, que exibia as suas mais belas cores ao emurchecer outonal, pululam agora os tumores de betão do nosso tempo, que já não tem qualquer respeito pela paisagem nem pela natureza em geral e que é apenas dominado pela avidez do dinheiro politicamente motivada, pela histeria proletária do betão, pensei eu na poltrona de orelhas. Todos os anos, um ou vários desses terrenos do casa Auersberger em Maria Zaal são vendidos a essas pessoas da região de Maria Zaal, que, com as suas ideias primitivamente ignóbeis sobre a construção, pouco a pouco vão arruinando essa Maria Zaal e que já arruinaram mesmo Maria Zaal, pois eu estive uma vez, há dois ou três anos, em Maria Zaal, por assim dizer incógnito, no caminho de Itália para Viena, e não acreditava nos meus olhos, pensei eu na poltrona de orelhas, ao verificar quão grande é já a destruição de Maria Zaal só em razão da perversa venda de terrenos do casas Auersberger. Cada venda de um terreno dos Auersbergerianos, que não ganham dinheiro nenhum, porque não precisam, como decerto eles pensam, destrói um bocado da natureza de Maria Zaal, e já destruiu mesmo Maria Zaal, como eu vi com os meus próprio olhos; pois se Maria Zaal era efectivamente, ainda há vinte anos, uma das mais belas povoações da Estíria, agora, devido à falta de escrúpulos dos Auersbergerianos, é uma das mais feias, esta é que é a verdade, pensei eu na poltrona de orelhas; os Auersbergerianos são responsáveis pelo que aconteceu a essa jóia da Estíria, pensei eu na poltrona de orelhas, e de repente pensei que não foi essa gente simples da região de Maria Zaal, impelida por estes tempos horrorosos para a histeria da construção, que destruiu a paisagem de Maria Zaal, mas sim o casal Auersberger, não foram aqueles a quem se censura que as suas casa horríveis já desfiguraram e arruinaram quase toda a região de Maria Zaal, antigamente tão invulgar, e que, como por toda a parte na Áustria, cagaram simplesmente as suas casas na paisagem, porque ninguém lhes disse como é que as deviam construir, mas sim o casal Auersberger, que, escondido por detrás deles, todos os anos impele o tio advogado a vender ainda os seus últimos terrenos, e esses últimos terrenos ele decerto os irá vender, para que eles, os Auersberger, sem mexerem sequer um dedo, possam prosseguir a sua mais ou menos inútil vida social, pensei eu na poltrona de orelhas. Pérfidos onanistas da sociedade, pensei eu sentado na poltrona de orelhas, que designação tão verdadeira, que o tapeceiro Fritz uma vez lhes lançou em rosto, como eu me recordei na poltrona de orelhas.

[EN1, Batalha + Thomas Bernhard, Derrubar Árvores, uma irritação, Assírio & Alvim, 2007]

| João Amaro Correia | 28.12.07 |   | /

estrada nacional#12


Sabemos bem, desde Adolf Loos, que o ornamento não é crime. E com Venturi reaprendemos a comunicá-lo.

[EN113, Escandarão, Ourém]

| João Amaro Correia | 23.12.07 |   |

Monsieur le Président

Em jeito de homenagem, não ao homem mas às suas conquistas, fica a alocução de Nicolas Sarkozy por ocasião da inauguração da Cité de l'Architecture et du Patrimoine. A sua visão da arquitectura, discurso integral, a 17 de Setembro de 2007.


Madame la Ministre,
Mesdames et Messieurs les Maires,
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez, la nouvelle Cité de l'architecture et du patrimoine a été en réalité inaugurée hier et avant-hier par le peuple français à l'occasion des journées européennes du patrimoine. J'ai voulu cette " avant première " car cette cité est la maison du peuple bien avant d'être celle des architectes et des hommes politiques. Aujourd'hui je suis fier d'être parmi vous, au milieu de cette impressionnante galerie des moulages, heureux de saluer ici la présence des élus qui ont le privilège d'en héberger les originaux, heureux d'être accompagné par quelques uns des plus grands architectes du temps avec qui j'aurai le plaisir de déjeuner, heureux d'avoir parcouru avec vous les maquettes des réalisations architecturales les plus audacieuses et les plus contemporaines.

Cette Cité a été voulue par Jules Ferry, le père de notre école moderne. Comme Condorcet, Ferry a toujours cherché à associer étroitement éducation et culture. En concrétisant l'idée de Viollet le Duc de créer un " musée de moulages ", Jules Ferry a voulu qu'un large public puisse avoir un accès instantané à la richesse et la variété des patrimoines des régions de France.

L'inauguration de ce nouvel établissement culturel consacré à l'architecture et au patrimoine, je veux qu'elle soit l'occasion de remettre l'architecture au cœur de nos choix politiques. C'est une orientation politique que je vais assumer tout au long de ce quinquennat. L'architecture a un rôle majeur dans le destin individuel et collectif des hommes. L'architecture traduit ce destin, elle interprète ce destin, mais l'architecture également conditionne ce destin. L'architecture dessine nos murs, nos fenêtres, définit notre cadre de vie, oriente nos déplacements, modifie notre relation à l'espace et aux autres personnes.

Avec l'architecture, " nous sommes, nous nous mouvons, nous vivons dans l'œuvre de l'homme " déclarait Paul Valéry. C'est le contact le plus immédiat des citoyens avec l'art, avec l'histoire, et avec la création. Cette Cité, c'est en vérité notre pays tout entier, le territoire de nos valeurs, de nos références, de nos espérances - en un mot, cette Cité c'est le lieu de notre identité. Cette identité s'ancre dans nos régions tout comme elle s'exprime à travers l'universalité d'une culture ouverte au monde, et que résume magnifiquement la démarche d'un architecte à la fois chinois et américain venu construire une Pyramide en plein cœur du Louvre. L'identité n'est pas synonyme de fermeture.

Cette cité n'existe et ne se perpétue que par le ciment et les liens de la culture, et le patrimoine en est l'illustration la plus visible et la plus durable. Or, notre époque est marquée par le triomphe des sciences et de la technologie, mais au-delà des extraordinaires univers virtuels créés par l'informatique, nous savons de moins en moins quelle trace nous allons laisser dans l'histoire.

Je ne suis pas partisan d'une conception utilitariste de la culture. Je ne crois pas que la culture soit une simple marchandise. C'est pour eux-mêmes qu'il faut soutenir le théâtre, la musique, le patrimoine, l'architecture, le cinéma, pour ce que l'art et les artistes nous apportent comme sens, comme espérance, et tout simplement comme plaisir. La culture ce n'est pas un " supplément d'âme ", c'est l'âme même de la civilisation.

La dimension spirituelle et la dimension matérielle ne sont pas séparables. L'art, la culture, l'architecture sont parties prenantes de l'état d'esprit de la société. Ils expriment sa vision du monde, la place qu'elle donne à l'homme. C'est particulièrement vrai de l'architecture, qui est au croisement de toutes les techniques, de tous les savoirs, de toutes les croyances. Elle au cœur du rapport du temps et de l'espace, au cœur de l'imaginaire qui unit ou qui devrait unir les membres d'une même communauté humaine. Elle est le témoignage d'un passé commun et une projection vers l'avenir. Une politique de l'architecture, comme toute politique culturelle, doit tenir les deux bouts du patrimoine et de la création.

La sauvegarde du patrimoine suppose, vous le savez, des moyens importants et un effort constant. Je souhaite la rétablir comme un objectif important de notre politique culturelle. J'ai demandé à Christine Albanel de dresser rapidement un état sanitaire des monuments classés et inscrits, d'effectuer un bilan des régimes juridiques de protection, et de réfléchir aux procédures les plus adaptées à la protection des nouveaux patrimoines, d'intensifier les discussions avec les autres collectivités publiques pour améliorer la répartition des rôles en matière d'entretien et de gestion des monuments. Nous allons modifier considérablement le régime du mécénat, augmenter les possibilités de partenariats public/privé en s'inspirant par exemple des fonds et sociétés d'investissement dans le cinéma ou le développement durable. Il ne sert à rien d'être si fier de notre patrimoine français et de continuer à mégoter pour l'entretenir. Et naturellement, l'entretenir ce n'est pas seulement des fonds publics. Faisons comme on fait partout dans le monde, au service de cet objectif majeur.

Parallèlement, je souhaite que le nombre de monuments ouverts au public tout au long de l'année soit significativement augmenté, et pas seulement réservé aux Journées du patrimoine. Le patrimoine appartient au peuple. Il y a trop de trésors qu'on ne montre pas.

La politique du patrimoine, c'est aussi le soin apporté à l'égard des constructions à venir. Comme la musique, l'architecture est œuvre des sens et construction de l'esprit. L'architecture va unir les disciplines les plus abstraites - philosophie, esthétique, sociologie - et les techniques de construction les plus concrètes. Il y a du sens, et il y a de la technique.

Nous pourrions disserter longuement sur le rôle philosophique de l'architecte, mais mon propos est de parler de politique, car l'architecture est aussi une politique. Elle est même au croisement des politiques : la culture, l'économie, l'urbanisme, le logement, l'environnement··· C'est la raison pour laquelle, au moment où les valeurs collectives sont menacées et où la compétition mondiale entre les territoires est à son comble, je souhaite donner une nouvelle ambition et un nouveau souffle créatif à la politique de l'architecture de notre pays.

Aux architectes d'aujourd'hui, je veux dire : vous avez un défi fantastique à relever, celui de développer votre créativité dans un univers économiquement contraint, dont la pente naturelle conduit à la normalisation, au formatage, à l'uniformisation, et au principe de précaution. Si le principe de précaution avait été appliqué en architecture, quelques unes des merveilles qu'on vient de me montrer ne seraient pas là. Je n'ai rien naturellement contre le principe de précaution. Je fais simplement ce constat. Qu'est-ce qui distingue aujourd'hui la plupart des tours de Shanghai de celles de São Paolo, de Mexico, de Singapour ? Qu'est-ce qui différencie les zones pavillonnaires des périphéries de Paris de celles de Lyon, de Bordeaux, de Marseille ? Comment préserver les identités régionales et nationales quand la pression démographique impose de trouver des solutions naturellement rapides et évidemment économiques ? Comment résister à l'appel des promoteurs proposant des maisons standard sur catalogue, au prix imbattable, un " prêt à habiter " avec jardinet en option ?

Le défi de la beauté architecturale est un enjeu culturel et humaniste au plus haut degré. Or l'enfer des villes a parfois, dans le passé, été pavé des meilleures intentions architecturales. On peut ainsi regretter les excès du " fonctionnalisme ", synonyme de morcèlement de l'espace en zones d'habitations d'un côté, d'activités de l'autre···, idéologie encore présente dans la conception des documents d'urbanisme. Comme s'il fallait sacrifier aux entrées de nos villes, des zones réservées aux activités : on y met tout, n'importe quoi, n'importe comment, sans se soucier de ceux qui y travaillent, de ceux qui y vivent. Je souhaite donc que les règles de construction et d'urbanisme laissent plus de latitude quant au choix des moyens à retenir pour atteindre les objectifs : on a été à la limite supérieure des contraintes, cela va finir par étouffer toute possibilité de création et d'innovation.

Le poète ne doit pas toujours s'effacer devant l'ingénieur - je n'ai rien contre l'ingénieur bien sûr - mais la sensibilité peut avoir jeu égal avec la raison. Cher Jean Nouvel, je sais que cette idée vous est chère : il est temps de revenir à une architecture humaine, sensible, créative, attentive aux caractéristiques de chaque territoire, aux habitudes de vie de ses populations, aux particularités de son climat, de ses paysages naturels... Une architecture qui parte de l'analyse du réel pour induire une forme, plutôt que de plaquer un schéma préétabli sur la réalité. Votre projet pour la Philharmonie de Paris en est une nouvelle et vibrante illustration. Je ferai tout pour que ce projet voie le jour.

Alors il faut dépasser certains débats simplistes. Exemple de débat simpliste, celui sur les " tours ". Il y a des partisans de toutes les tours, et il y a des adversaires de toutes les tours. Avec ces attitudes on ne risque pas d'aller très loin. Certes, la Tour Montparnasse ne nous facilite pas la tâche. On peut porter le jugement que l'on veut, mais il est difficile de retenir un lien avec son environnement. Il en va de même que la dalle de Beaugrenelle. Mais inversement, votre projet de " Tour Phare ", cher Tom Mayne, fait de mon point de vue l'unanimité, par sa beauté esthétique et par son intégration parfaite dans cette forêt de hautes constructions qu'est le quartier de la Défense, lieu emblématique où l'architecture a la double fonction d'afficher des signes et de travailler à la réorganisation d'ensemble des fonctions urbaines. Qui viendrait imaginer l'installation d'un quartier pavillonnaire à la Défense ? On ne peut donc pas avoir une politique indifférenciée pour refuser ou promouvoir les tours, il faut juger au cas par cas.

S'agissant de la région parisienne, je souhaite que nous réfléchissions, au-delà des clivages des uns et des autres, à un nouveau projet d'aménagement global du " grand Paris ". C'est mon devoir de porter cette idée. Naturellement, je ne veux pas contester les responsabilités de tous les maires - j'ai été maire pendant vingt ans. Mais regardez ce qui s'est passé de grand il y a cinquante ou soixante ans. Ils n'ont pas eu peur d'envisager l'avenir. La question pour nous n'est pas de penser les six mois qui viennent mais le siècle qui s'ouvre. Quarante ans après la démarche lancée par le général de Gaulle et le préfet Paul Delouvrier, nous devons réparer les erreurs commises dans le passé - car il y a eu des erreurs - en veillant à créer de vraies villes dans nos banlieues, avec des espaces publics, des services, et tout simplement des lieux de sociabilité. Nous devons aussi les intégrer davantage à la capitale par des moyens de communication adaptés. Il n'y a pas les élus de la capitale et les élus de la périphérie, c'est la même région, le même espace. Et s'ils n'arrivent pas à se parler, des initiatives doivent être prises, à un niveau suffisant pour que cette discussion ait lieu. Pour favoriser cette réflexion, je souhaiterais, en concertation bien sûr avec l'ensemble des collectivités concernées, à commencer par la Ville de Paris, que huit à dix agences d'architectes puissent travailler sur un diagnostic prospectif, urbanistique et paysager, sur le grand Paris à l'horizon de vingt, trente voire quarante ans. Ces agences seraient choisies pour moitié parmi des agences françaises et pour l'autre moitié parmi des agences étrangères, en incluant de jeunes agences.

L'architecture a aussi pour vocation d'humaniser des banlieues et des cités trop longtemps laissées à l'abandon. L'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine a déjà consacré plus de 8Md€ à cette mission depuis 2004. Il serait utile d'amplifier l'effort en veillant à prendre en compte la qualité du patrimoine bâti : les logements sociaux doivent être des grands gestes d'architecture. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas les moyens d'habiter dans un immeuble haussmanien qu'on doit forcément habiter dans quelque chose dont on n'a pas pris soin de penser la forme. Je songe notamment à la " cité parc " des Courtillières à Pantin édifiée par Emile Aillaud, qui est un exemple de ce qu'on doit s'efforcer de rénover mais aussi de préserver.

Et puis il y a, dans notre volonté de relancer l'architecture en France, une question incontournable, une question qui fâche et qu'il faut bien affronter, celle des concours internationaux d'architecture. Pour favoriser l'éclosion d'un projet original et adapté, il est nécessaire qu'un dialogue puisse s'établir entre le maître d'ouvrage et l'architecte, y compris au moment de la définition du projet. De fait, peut-on imaginer un particulier à qui l'on interdirait de parler avec son architecte lorsqu'il dessine les plans de sa maison ? A-t-on jamais vu quelque chose d'aussi absurde ? Or la règle de l'anonymat des concours interdit aujourd'hui toute relation personnalisée entre les candidats et le maître d'ouvrage public. Je souhaite que le Gouvernement français propose à ses partenaires européens une réforme profonde de ces règles, pour assurer la transparence et l'égalité entre les candidats par des moyens plus modernes que la règle de l'anonymat, qui est frustrante aussi bien pour l'architecte que pour le maître d'ouvrage.

Ce souci de qualité architecturale, les maîtres d'ouvrage doivent toujours l'avoir à l'esprit en s'entourant d'architectes conseils. Mais il est tout aussi important que les particuliers aient ce même réflexe. Aujourd'hui, 83% des maisons individuelles construites en France le sont sans architecte. Cela en dit long sur la méconnaissance du métier d'architecte. Il en résulte une tendance naturelle à l'appauvrissement de la diversité et au mitage des paysages naturels, dégradation accrue par la multiplication des " zones d'activité " aux abords des villes, qui ne sont rien d'autre qu'une forme de scandale, comme si la ville laide en périphérie c'était normal pour garder la ville superbe en son cœur : ce n'est pas un raisonnement républicain. Aussi nous faut-il promouvoir l'exigence architecturale auprès des acheteurs, des promoteurs et des maires. Nous démontrerons ainsi que l'innovation et la créativité ne sont pas réservées à une élite, mais accessibles à l'ensemble de la population.

Je souhaite également, à l'image de la réflexion sur le Grand Paris, que nous ayons une réflexion globale, approfondie, et débouchant sur des solutions concrètes et d'envergure, sur l'abord des villes, qui s'est beaucoup dégradé ces dernières années. C'est un projet qui concerne un nombre considérable de nos concitoyens et je ne vois pas de fatalité à devoir pénétrer dans les plus belles de nos cités en passant d'abord par des lieux qui font honte parce qu'on y installe tout ce qu'on ne veut pas voir au centre de la ville.

Nous le voyons, le développement harmonieux de notre patrimoine - celui d'hier, celui de demain - est réellement " l'affaire de tous ". Et c'est bien pour cela, qu'aujourd'hui comme hier, l'éducation et la culture doivent être liées.

Je souhaite à cet égard que l'éducation artistique et culturelle à l'école soit profondément renouvelée. Mon ambition n'est pas d'améliorer ou de renforcer des dispositifs existants. L'école est un enjeu de civilisation. C'est pourquoi je souhaite changer en profondeur la manière dont l'école enseigne la culture et les arts. Nous devons être audacieux, ambitieux, déterminés, à l'image de cette audace volontariste de Viollet-le-Duc et de Ferry dont nous célébrons aujourd'hui la deuxième naissance. Pardon de le dire, mais ils étaient plus audacieux que nous, et la rupture leur faisait moins peur. Nous sommes devenus conservateurs, et la multiplication des règles n'est en quelque sorte que notre volonté d'avoir une société aplatie, sans odeur, sans saveur et sans couleur.

Je souhaite également que les architectes de demain puissent étudier dans les meilleures écoles. Les architectes en chef des monuments historiques disposent aujourd'hui d'une solide réputation issue d'une grande tradition et assise sur une formation dispensée par une institution prestigieuse, l'Ecole de Chaillot, également présente en ces murs. Cette excellence doit s'appliquer aussi aux autres filières de formation. Pour pouvoir rivaliser avec les meilleures écoles suisses, anglaises, autrichiennes et américaines, il faut décloisonner les écoles d'architecture et les faire participer à des pôles universitaires de niveau international, apportant des savoirs artistiques et techniques complémentaires. Un architecte-sociologue ou poète, c'est bien, un architecte-ingénieur, ce peut être mieux encore, et ce n'est pas un hasard si les meilleurs architectes du monde intègrent toutes ces dimensions. A titre d'exemple, une formation d'excellence pourrait voir le jour, en plein cœur de Paris, entre l'Ecole nationale supérieure des beaux arts et l'école d'architecture de Paris Malaquais, sur le modèle de l'académie des beaux arts de Vienne.

Dans Eupalinos ou l'architecte, Paul Valery déclarait : " dis-moi, puisque tu es si sensible aux effets de l'architecture, n'as-tu pas observé, en te promenant dans cette ville, que d'entre les édifices dont elle est peuplée, les uns sont morts ; les autres parlent ; et d'autres enfin, qui sont les plus rares, chantent ? "

Je souhaite que la nouvelle Cité de l'Architecture et du Patrimoine nous apporte les harmonies des temps anciens, qu'elle nous initie à la lecture des monuments contemporains, qu'elle nourrisse l'âme des architectes de demain, qu'elle refasse de l'architecture un bien commun, et qu'elle la replace au cœur des choix de société.
A ceux qui s'interrogeaient pour savoir si c'était bien la place d'un Président de la République de parler de l'architecture, eh bien je veux répondre que si le chef de l'Etat considère l'architecture comme un sujet secondaire, il ne faudra pas se plaindre que dans cinquante ans il n'y ait pas les projets d'aujourd'hui à montrer. L'architecture, c'est l'identité de notre pays pour les cinquante ans qui viennent. Il est tout à fait normal qu'en tant que chef de l'Etat je m'engage pleinement dans cette mission : redonner à l'architecture la possibilité de l'audace. Car mesdames et messieurs les architectes vous avez le goût de l'audace, vous n'en avez plus la possibilité, en tout cas dans un pays comme la France. Je souhaite vous redonner cette possibilité, et je vous remercie.

| João Amaro Correia | 22.12.07 |   |

estrada naciona#11


A aterragem da volúpia industriosa da construção civil não está a ser suave. Depois de 15 ou 20 anos de juros bonificados, de proveitos às autarquias decorrentes da construção massiva nas nossas cidades, de insustentável pressão sobre o território, de investimentos impensáveis num bem escasso como a paisagem, de inflacionamento irreal dos preços do imobiliário, do imobiliário como fonte inesgotável de riqueza, eis-nos com a paisagem desfeada, um sector vital da economia quase estagnado, em que as soluções à vista não sugerem uma perspectiva optimista sobre o que está aqui em causa. E o que está em causa é a qualidade da democracia que também se mede pela democratização do território.
O território, bem único e escasso, tem sido esteio do progresso económico do país, e por paradoxo, atirado ao desleixo e maus tratos, em favor de uma pirâmide de interesses gananciosos. A confluência de interesses, legítimos uns, muitos a ultrapassar a legalidade, sobe dos pequenos empresários, que se viram subitamente diante do toque de Midas transfigurado em betão armado, às autarquias, que recolhem assinaláveis proveitos para melhor produzirem as afáveis rotundas com que qualquer cidade portuguesa nos acolhe. A rede dos pequenos e mesquinhos interesses sobrepôs-se a qualquer ideia de progresso, democracia e, mais doloroso, liberdade.
A actuação estatal sobre o território é casuística. É a ausência daquilo que é banal e cansativo reconhecer a cada ciclo eleitoral: uma ideia, uma estratégia de desenvolvimento sem que se destrua tudo à passagem das pesadas máquinas que terraplanam o território. Ao sabor daquilo que os privados legitimamente pressionam mas que são apenas isso, interesses privados, as nossas cidades crescem ao ritmo com que o Orçamento Geral do Estado é exaurido para a construção de auto-estradas e vias rápidas que cosam o território consumido pela cupidez. Aparentemente as soluções seriam simples. Regrar a construção, recuperar os núcleos antigos das cidades, densificar o seu interior, e assim por diante, numa estratégia habitar as cidades e estancar a mancha ruinosa de betão armado que se alarga em volta destas.
Numa perspectiva liberal, não querendo parecer os dogmáticos blogs políticos, é imperioso mexer no mercado agora, para que a própria liberdade esteja a salvo.
Como bem único, o território é de todos, não pode ser refém de interesses que resultam, regra geral, na “guetização” quer das cidades, quer da própria paisagem. As cidades são historicamente a mais elevada realização humana. É isso que hoje, em Portugal, ainda não compreendemos.


[Mafra, Quinta de Stª Bárbara]

| João Amaro Correia | 18.12.07 |   |

estrada nacional#10


O arquitecto é também um conciliador. Entre o passado e o presente e o futuro, entre o que é e o que não é, entre o mundo das ideias e o mundo da matéria. O mundo das ideias, a cultura, actua sobre a paisagem que é, strictu senso, o seu suporte. Em sentido estrito, pois a paisagem não é apenas “suporte” mas matéria de trabalho. É, portanto, a acção da arquitectura, uma acção cultural.
Na década de 80 Manuel Graça Dias elaborou sobre a “casa do emigrante”. Da genuinidade e da vitalidade dos desejos que lhes subjaziam. De uma certa psicologia que as ordenavam, da afirmação do sucesso individual alcançado em terras distantes, que se opunham ao desfasado e desconfortável vernáculo que os viu nascer. Era a importação não apenas dos modelos dos lugares de acolhimento mas também toda a ideia de conforto e ascensão social que lhes estariam associados. A casa do emigrante era, é, por assim dizer um curto-cirtuito, do desejo à matéria, do emigrante à obra, sem, na maior parte dos casos, a mediação do arquitecto. É uma construção genuína da própria individualidade.
A acção do arquitecto terá necessariamente ser uma acção do concerto dos desejos com o devir do desenho em obra. E tanto mais conseguido será o apaziguamento de um acto violento como o é a construção quanto maior for o seu entendimento do ser e do tempo e do modo. Da sua cultura. O desenho é a intenção representada da tentativa da organização de (um) mundo. E é no desenho que se organiza a constituição desse mundo, dessa verdade.
Mas humanos, demasiado humanos, os arquitectos tendem, muitas vezes, à organização do mundo a partir do umbigo. E é aí que reside a falência da arquitectura. E aquilo que era a vitalidade do exemplo casa do emigrante, de um desejo da individualidade afirmada no mundo, mesmo com a escassez cultural que porventura lhe estaria na origem, é no arquitecto a arrogância das certezas absolutas e do vazio das imagens reproduzidas sem entendimento das mesmas.
A inconsequência egotista tornada condenação das cidades.

[Caldas da Rainha, autor desconhecido]

| João Amaro Correia | 11.12.07 |   |

o entusiasmo dramático do ofício


je ne separe plus l’idée d’un temple de celle de son edification

Or, de tous les actes, le plus complet est celui de construire. Une oeuvre demande l’amour, la méditation, l’obéissance à ta plus belle pensée, l’invention de lois par ton ame, et bien d’autres choses qu’ellle tire merveilleusement de toi-même, qui ne soupçonnais pás de les posséder.


Fixo, verdadeiro, imutável, o mundo das ideias é o refúgio de Platão à instabilidade do real. O sensível e o belo são as pistas pelas quais poderemos aceder à transcendência da verdade. E o conhecimento verdadeiro é o passaporte que nos liberta da caverna de sombras em que o nosso corpo nos aprisiona.
Eupalinos, o arquitecto de Paul Valéry a partir do mítico Eupalinos de Megara, ergue-se a partir do encontro do mundo das formas e da matéria em negociação com o mundo do real. Eupalinos desafia o pensamento socrático num cenário ático, belo e melancólico, em que decorre o diálogo entre os espectros de Sócrates e Fedro.
Eupalinos, o arquitecto, não mais distingue a ideia do templo da sua edificação. O belo não está na Ideia, mas no encontro desta com o mundo através da realização humana. O belo é a ideia e a sua execução. É neste encontro que se legitima a arquitectura como pensamento, é a partir daqui que se suspeita do contentamento platónico no simples trânsito pelo mundo das ideias que não se revela na acção. Ideia – projecto, matéria – edificação, indissociados, como tropo do pôr-em-obra. Palavra e acção, formas inteligíveis e formas sensíveis, às mãos do arquitecto como artesão de um ofício intelectual e, ao mesmo tempo, edificador, numa actividade que exige a presença e permuta recíproca do corpo e da alma.

Phèdre, me disait-il, plus je médite sur mon art, plus je l’exerce; plus je pense et agis, plus je souffre et me réjouis en architecte; - et plus je me ressens moi-même, avec une volupté et une claret toujours plus certaines.

O ofício do arquitecto faz-se desta inseparabilidade do pensar e do agir. O arquitecto é o que se constrói a si mesmo ao construir um edifício. O arquitecto conhece-se porque se lança ao mundo, à exterioridade da matéria, nos seus gestos: je m’avance dans ma propre édification; et j’approche d’une si exacte correspondance entre mes voeux et mes puissances, qu’il me semble d’avoir fait de l’existence qui me fut donnée, une sorte d’ouvrage humain. A force de construire, je crois bien que je me suis construit moi-même. O arquitecto, e a arquitectura, são-no na matéria feita tempo presente. A obra, como mediador, é o movimento a partir do qual nos reconhecemos e que se ergue do desenho – cosa mentale – e da matéria. Construir, habitar, pensar, como em Heidegger, exigem-se mutuamente.
Assim o é também na polis, no colectivo cívico e político que se edifica na urb física. Por isso uma civilização, uma cultura, uma sociedade, reconhece-se mediante as suas obras e coloca-se diante de si própria a partir das suas obras. A cidade e a arquitectura, sedimento do mundo que somos e que nos tornam presentes diante de nós mesmos, numa relevação da physis oculta, que através dela se revela. Por isso são as cidades e a arquitectura e o ornamento instrumentos de acesso ao conhecimento, no encontro de nós próprios com a história e valores individuais e sociais. Não se constituem como belo extrínseco mas constituem-nos a nós mesmos. Constroem-nos na simultaneidade do nosso acto do construir.

O conteúdo exige-se em forma. Torna-se forma, tal como a forma só o é a partir do conteúdo, na supressão da distinção binária do que é da ordem do sensível e da forma e o que é da ordem do inteligível e do conteúdo. O conceber é o executar, o ser é o agir. É esta mutualidade que torna intrínseco o habitar. É o construir da forma que exige o pensamento, porquanto, é mister do arquitecto inventar como se executasse. A arquitectura é o desejo tornado exequível, lugar da não-utopia, é o pensamento do factível e o actuar do inteligível.
O corpo é o lugar do entendimento. E por isso são Sócrates e Fedro espectros. É do corpo que o inteligível se torna sensível. É no corpo que os limites da obra são verificáveis. A geometria é a extensão do corpo no real. A geometria é o nó, nomear, do espírito com a matéria, a partir do corpo. Ceci, cher PHÈDRE, est le plus important : Pas de géométrie sans la parole. Sans elle, les figures sont des accidents ; et ne manifestent, ni ne servent, la puissance de l’esprit. Par elle, les mouvements qui les engendrent étant réduits à des actes nettement désignés par des mots, chaque figure est une proposition qui peut se composer avec d’autres ; et nous savons ainsi, sans plus d’égards à la vue ni au mouvement, reconnaître les propriétés des combinaisons que nous avons faites ; et comme construire ou enrichir l’étendue, au moyen de discours bien enchaînés.

Dis-moi (puisque tu es si sensible aux effets de l’architecture), n’as-tu pas observé, en te promenant dans cette ville, que d’entre les édifices dont elle est peuplée, les uns sont muets ; les autres parlent ; et d’autres enfin, qui sont les plus rares, chantent? Os edifícios cantam, e a música distingue-os de simples construções. A arquitectura muda - paradoxo? - nada nos diz de nós mesmos. Não nos convoca ao presente de nós mesmos. O silêncio é a ausência do corpo e da alma, do humano, que se perde e não emerge da obra. Este silêncio é o ruído das pedras afastadas da humanidade, como na natureza primeira sem a obra humana. Mais la Musique et l’Architecture nous font penser à tout autre chose qu’elles-mêmes ; elles sont au milieu de ce monde, comme les monuments d’un autre monde ; ou bien comme les exemples, çà et là disséminés, d’une structure et d’une durée qui ne sont pas celles des êtres, mais celles des formes et des lois. Elles semblent vouées à nous rappeler directement, — l’une, la formation de l’univers, l’autre, son ordre et sa stabilité ; elles invoquent les constructions de l’esprit, et sa liberté, qui recherche cet ordre et le reconstitue de mille façons ; elles négligent donc les apparences particulières dont le monde et l’esprit sont occupés ordinairement : plantes, bêtes et gens... A voz dos edifícios é a tradução das instituições humanas. É a imposição da cultura que nos torna melhores que nós mesmos. E é aqui a tirania da arquitectura. Ce qu’il y a de plus beau est nécessairement tyrannique...
— Mais je dis à Eupalinos que je ne voyais pas pourquoi il en doit être ainsi. Il me répondit que la véritable beauté était précisément aussi rare que l’est, entre les hommes, l’homme capable de faire effort contre soi-même, c’est-à-dire de choisir un certain soi-même, et de se l’imposer.
O edifício é a liberdade da escolha, no encontro do homem consigo mesmo. É mais o desejo e menos a ciência, a technè do espaço, a ordenação dos tektones pelo acto construtivo. Ao contrário do filósofo, que se exalta na contemplação quer do verdadeiro quer do falso, o arquitecto difere o pensamento, adia-o, para que o que seja, irá-ser, se reencontre nas exigências do que foi. Passado e futuro não são duas distintas direcções mas apenas um movimento de encontro. Encontro entre o que fomos, o que somos e o queremos ser.

A natureza no seu movimento lega-nos o acaso, que o arquitecto viola. A arquitectura é a violência contra a ordem natural das coisas. É a criação humana que se impõe à matéria informe. São actos de pensamento que geram a arquitectura, de acordo com o mundo humano.
De la même matière que sa forme : matière à doutes. C’était peutêtre un ossement de poisson bizarrement usé par le frottement du sable fin sous les eaux ? Ou de l’ivoire taillé pour je ne sais quel usage, par un artisan d’au delà les mers ? Qui sait ?... Divinité, peut-être, périe avec le même vaisseau qu’elle était faite pour préserver de sa perte ? Mais qui donc était l’auteur de ceci ? Futce le mortel obéissant à une idée, qui, de ses propres mains poursuivant un but étranger à la matière qu’il attaque, gratte, retranche, ou rejoint ; s’arrête et juge ; et se sépare enfin de son ouvrage, — quelque chose lui disant que l’ouvrage est achevé ?... Ou bien, n’était-ce pas l’œuvre d’un corps vivant, qui, sans le savoir, travaille de sa propre substance, et se forme aveuglément ses organes et ses armures, sa coque, ses os, ses défenses ; faisant participer sa nourriture, puisée autour de lui, à la construction mystérieuse qui lui assure quelque durée?
A arquitectura obedece à necessidade de resistência, a exceder os limites da mortalidade humana. A beleza da duração. A duração.
Como em Vitrúvio: firmitas, solidez, a construção; utilitas, as necessidades humanas; venustas, o belo. Como em Alberti, o nosso corpo, a nossa alma, o nosso tempo. O que apenas a nós, humanos, nos pertence. É desta simultaneidade que vive a arquitectura, na tentativa e na tentação da eternidade, condenados que estamos à transitoriedade e ao efémero. No encontro que estabelecemos com o que foi e o que será.
O arquitecto é o anti-Sócrates, o construtor que vai mais além dos nomes e das palavras. O que os põe-em-obra, em acção. Pôr-em-obra é o devir do arquitecto.
Construir é a prova de vida. O esforço amoroso, a reorganização da matéria e do mundo à medida do rigor do corpo, que lhe impõe uma ordem perene.


[Paul Valéry, Eupalinos ou l’Architecte, 1921]

| João Amaro Correia | 9.12.07 |   | / /

everyday life


Não há nada que se possa esconder de Deus.
Hebreus 4:13

[Cornelia Parker, Exploded Shed, 2000]

| João Amaro Correia | 7.12.07 |   | /

estrada nacional#9


Há qualquer coisa de fantasmagórico na Estrada Nacional 1. Um espectro, uma agonia interrompida esporadicamente pela actividade que se vai mantendo em lugares precisos.
A EN1 é uma viagem pelos “modelos de crescimento” da nossa economia, democracia. É uma viagem pelos cafés abandonados outrora paragem de camionistas, pelos anúncios caóticos de actividades que prosperaram e hoje muitas definham à beira da antiga principal via do país, pela luz néon que já brilhou em jornadas nocturnas e agora se funde irremediavelmente, pelos armazéns toscos que evoluíram como comboios à medida das necessidades, chapas de zinco provisórias que se foram sobrepondo umas às outras na expectativa de dias que as tornassem definitivas, exposições ao ar livre dos apliques ornamentais em gesso que decoravam as casas de gosto e que e que agora nos ofendem no nosso prazenteiro passeio burguês, parques a industriais de materiais de construção e decoração que vão sobrevivendo num gerúndio inadequado às importações das novelas TVI e à formatação do desejo monte-você-mesmo made in Sweden. O roteiro do gosto e do desgosto desviados do olhar que agora corre fugaz pelas A1 e A8 que competem pelos flancos.
O esvaziamento da EN1 é uma digressão pelas opções erráticas de um país que se densifica ao litoral, que é servido pelas auto-estradas e vias rápidas que seguem paralelas e que distam entre si pouco mais que 20km e que servem todos os lugarejos que distam menos de 50km da linha de costa. O abandono da EN1 é a escolha numa paisagem negligenciada, desfeada, que a aceleração nos perfis de auto-estrada esconde. O vazio da EN1 é o desabitar do interior do país numa directa proporção à fixação da população ao longo das vias acelerador de partículas que se vão chocar algures entre Setúbal e Braga. É a rota do progresso que torna anacrónicos os dálmatas em porcelana estilhaçados pela velocidade com que se acede à grande superfície mais próxima, e ela é cada vez mais próxima e a cada dia maior.
A geografia da EN1 é o compêndio do nosso desprezo pela paisagem num comércio demagógico pelo progresso.

| João Amaro Correia | 6.12.07 |   | /

pós-modernismo ou a lógica do capitalismo periférico

The building whose features I will very rapidly enumerate in the next few moments is the Bonaventura Hotel, built in the new Los Angeles downtown by the architect and developer John Portman, whose other works include the various Hyatt Regencies, the Peachtree Center in Atlanta, and the Renaissance Center in Detroit. I have mentioned the populist aspect of the rhetorical defense of postmodernism against the elite (and Utopian) austerities of the great architectural modernisms: it is generally affirmed, in other words, that these newer buildings are popular works on the one hand; and that they respect the vernacular of the American city fabric on the other, that is to say, that they no longer attempt, as did the masterworks and monuments of high modernism, to insert a different, a distinct, an elevated, a new Utopian language into but the tawdry and commercial sign-system of the surrounding city, rather, on the contrary, seek to speak that very language, using its lexicon and syntax as that has been emblematically 'learned from Las Vegas'.



[Fredric Jameson, Post-Modernism and the City in Postmodernism, or, The Cultural Logic of Late Capitalism + habitação multifamiliar, Entroncamento, autor desconhecido]

| João Amaro Correia | |   | /

estrada nacional#8


Despois de Raúl Lino e a questão identitária, a partir do conhecimento do lugar, da adequação dos materiais, de uma sensibilidade local mas cosmopolita no gosto, Fernando Távora desenvolve uma aproximação crítica ao “regionalismo”. Este exercício crítico retoma o tema da identidade da arquitectura portuguesa e da sua articulação com o cânone modernista, à época no seu paroxismo, naquilo que se poderá considerar uma ética do construir. Data de 1947 O Problema da Casa Portuguesa. É também uma tentativa de resistência ideológica e cultural que abre caminho para um regionalismo crítico avant la lettre.
A sugestão da re-leitura do catálogo modernista à luz daquilo que seriam as especificidades dos lugares, gerou arquitecturas que recorriam sem pudor às capacidades expressivas dos materiais do tempo. Do betão armado à crença ainda viva da capacidade da arquitectura concorrer para a transformação social.
Ainda que tímidos, mais ou menos complexados, vamos encontrando pela paisagem alguns exemplos dessa tentativa de reacção cultural ao oficioso discurso arquitectónico erguido da tresleitura de Raul Lino e que propunha um modelo “universal” do que seria a casa portuguesa.
E ao contrário de hoje, onde se reproduzem os exemplos de um arcaísmo transmutado em modernidade, de plástico, de “volumetrias puras”, brancas, e da respectiva pala sobre o vão – que de repente se tornou a citação mais banalizada da nossa produção corrente recente, mas isso será todo um outro post – destituídos de qualquer reflexão e crítica culturais, mergulhados numa espécie de pragmática industrial do que é ser moderno ou contemporâneo.
Retomemos Fernando Távora, recuperemos a arquitectura como um “um trabalho feito pelo homem para o homem”.

[Mira d'Aire, autor desconhecido]

| João Amaro Correia | 5.12.07 |   | /

laisse-lui son soleil et ses statues


Vivemos ainda no mito romântico do artista isolado. É o defeito de formação, a alegoria do arquitecto, que num jogo de espelhos baços se vê como o criador afastado das contingências com que os seus semelhantes se deparam no dia-a-dia. Enclausurado numa torre de marfim, erguendo-se mais alto e acedendo, compenetrado, ao conhecimento do seu tempo. O lendário impetuoso espontâneo do qual emana uma originalidade ideal em cada obra. Um imaterial afecto às ideias num paradoxal exercício em que a matéria é o próprio pensamento, como o é a arquitectura.

O arquitecto alimenta-se, também, da história. Para além da subjectividade e das inclinações passionais, o vínculo com a tradição é indissolúvel da invenção arquitectónica. O entendimento, que não a experiência, da arquitectura obriga-nos à fixação do ponto histórico em que cada obra terá sido erguida e o reconhecimento do percurso e das experiências que lhe deram origem. É nesta rota que cada arquitecto arrisca a construção da sua própria historicidade. É na peregrinação histórica que a identidade de cada arquitecto se constrói, livre de interditos e prescrições. Daqui, os arquitectos devem adquirir a consciência do mundo em que operam através do conhecimento histórico amplo. A consciência histórica deverá contrariar o imediatismo que consome a obra. Fortalecida culturalmente, a obra será, também ela, esse ponto fixo para qual os vindouros se voltarão.

Ou sobrará uma arquitectura despedaçada. Fantasma. Como os espectros de Sócrates e Fedro, em Paul Valéry.

[Aires Marteus, Residência de Estudantes, Coimbra,1996]

| João Amaro Correia | 4.12.07 |   |

o desencanto da arquitectura na era da grande indústria


original [S. Pedro Moel]
[...] pela primeira vez, e em decorrência da obra do cinema, o homem deve agir com toda a sua personalidade viva, mas privado da aura. Pois sua aura depende de seu hic et nunc. Ela não sofre nenhuma reprodução. No teatro, a aura de um Macbeth é inseparável da aura do actor que desempenha esse papel tal como o sente o público vivo. A tomada no estúdio tem a capacidade de substituir o público pelo aparelho. A aura dos intérpretes desaparece necessariamente e, com ela, a das personagens que eles representam [...]

propagação [S. Pedro Moel]

[Walter Benjamin, A obra de arte na era de sua reprodutibilidade técnica, 1936]

| João Amaro Correia | |   | /